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Ce que ça coûte réellement pour cultiver à la maison en France
Le vrai coût de la culture indoor en France. La lumière est le poste clé. Choisir des lampes optimisées et des systèmes low-tech pour rentabiliser sa production
10/26/20254 min read
Dans cet article, nous allons voir en détail le coût réel pour produire des légumes à la maison. Pour commencer, sachez qu'il est presque impossible, par exemple, de produire des radis moins chers que sur le marché ou en magasin. 0,99 centimes la botte de 10-15 ; en intérieur, 20 jours de lumière coûtent bien plus que 0,99 centimes. Donc, même en micro-espace, vous avez des légumes non rentables ; autant aller voir le petit jardinier du coin qui en produit en quantité.
Le réel avantage de la culture en intérieur, pour moi, ce sont les légumes feuilles. Trouvez-vous du pissenlit facilement ? Du mizuna, des feuilles de chicorée ? C'est très rare. Et bien, c'est le premier avantage : produire des légumes issus de la forêt qui ne sont pas vendus sur les étals. L'avantage financier commence à basculer en choisissant avec précision ce qui se cultive le mieux.
Le coût mensuel d'une culture intérieure varie avec un facteur dominant : la lumière. Je vais vous dévoiler une chose qui m'exaspère : toutes les lampes chinoises surconsomment. Pour cultiver en intérieur, les lampes doivent être spécialisées, sélectionnées et calculées selon votre espace. Une lampe très optimisée vaut mieux qu'une lampe qui surconsomme, car la facture ne sera pas la même. Pour vous donner une référence, une lampe rouge dans la grande serre coûte entre 5 et 8 € par mois pour une production max de 0,50 m². Pour comparer, une autre lampe chinoise coûte autant par mois pour produire sur 0,10 m². Le choix des lampes est ce qui va driver vos cultures.
Si votre installation est passive, la lampe sera le seul coût pour produire en intérieur. Et c'est là que commencent les améliorations de paramètres. Comme dans chaque culture, chaque paramètre apporte une amélioration mais à un coût. Pour la ventilation par exemple : un ventileur 500 à 1500 W avec une facture de plus de 15 € par mois, ou un Arduino relié à des ventilateurs 5 W ? C'est là qu'intervient le micro-espace. En soi, cultiver en intérieur, si vous êtes prêt à y mettre le prix, vous donnera des résultats que même les professionnels n'atteignent pas. Mais dans le fond, je ne pense pas que cela soit rentable, c'est pourquoi j'ai décidé dès le début de créer une serre faible en énergie et consommation.
J'ai cherché pendant des années des moyens d'optimiser les paramètres. Par exemple, pour l'humidité : un bulleur 10 W dans un bassin ou un humidificateur 100 W ? C'est le même principe mais pas le même résultat. Les deux sont bons, mais pour plus de praticité, un humidificateur 35 W est le top. Si vous choisissez de démarrer la culture en intérieur, prenez un appareil qui consomme le moins ; son but est de mettre de l'eau dans l'air. Personnellement, c'est hors de question de payer cher pour mettre de l'eau. Pour la ventilation, je suis partie sur du passif, mais dans la petite serre, je vous conseille un Arduino et des ventilateurs de PC reliés à un relais. (La culture en intérieur est très liée à l'utilisation de la domotique Arduino, c'est même fusionnel.) Nous avons vu l'humidité, la ventilation et la lumière, et bien il reste quelques paramètres à prendre en compte.
La chaleur a un coût. Tenir une serre chaude est très compliqué, c'est pourquoi une lampe pour reptile ou un chauffe-serre peut être intéressant, car ces produits consomment très peu. Souvenez-vous, si vous êtes prêt à mettre le prix, c'est le confort des paramètres qui sera modifié. Une fois tous les paramètres environnementaux calculés, il vous reste la chose la plus importante : la terre et les engrais.
Le terreau est la chose que je déteste le plus ; ça me soule d'acheter sans cesse du terreau. C'est pourquoi, avec mes recherches, j'ai développé un système de terreau auto-régénérant et utilisable à vie. Dans la grande serre, j'attaque la 3ème année de culture dans le même terreau : une économie de dingue, de temps et de manutention. Oui, il est possible de garder le même terreau et de le régénérer grâce au vivant. Ensuite viennent les engrais, et bien là, sincèrement, le choix est très vaste et libre. Moi, je suis partie sur un achat en gros pour être tranquille pendant plusieurs années, environ 150 € en une fois. Et pour finir, un paramètre à quand même prendre en compte : l'eau. La culture intérieure consomme beaucoup plus qu'en extérieur, c'est pourquoi j'ai développé un sol qui retient énormément l'eau pour en réduire sa consommation.
Comme vous le voyez, j'économise partout où je peux pour produire à moindre coût, et c'est tout ce raisonnement de choix de produits et d'amélioration ou non de vos paramètres qui feront le prix par mois.
Pour conclure, une petite culture en micro-espace peut coûter 5 à 10 € par mois. Une serre de 2 m² non optimisée peut monter à plus de 80 € par mois. Donc, si vous voulez vraiment vous lancer dans la culture intérieure, débutez par définir avec précision l'espace réservé, car il influencera tout le reste. Une fois votre espace dédié trouvé, prenez chaque paramètre et regardez bien les avis d'utilisation et surtout sa consommation.
Un bonus : une année, j'ai cultivé des tomates cerises puis vendu les graines ; cela m'a remboursé presque une année complète d'électricité. Autrement dit, la serre ne m'a rien coûté. Chez MaisonEssalia, je vous informe convenablement sur le fait que cultiver en intérieur peut être réellement rentable.
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